Bilan lecture juillet 2020

23/08/2020 19:16

Coucou tout le monde,

J'espère que votre semaine s'est bien passée et que vous êtes d'attaque pour ce mois d'août qui s'annonce encore caniculaire (du moins en Alsace).

Je vous retrouve pour faire le bilan de mes lectures du mois écoulé et on peut dire que juillet a été un mois marqué par de nombreuses réceptions livresques pour mon plus grand bonheur

Je vous laisse découvrir lesquelles dans l'article, ainsi que mon avis honnête pour chacune d'entre elles comme toujours !

Ma Chérie

Laurence PEYRIN

Editions POCKET

Parution : mai 2020

Ma première lecture de juillet me faisait de l'œil depuis un moment de par sa jolie couverture autant que par son résumé ! C'était la première fois que je lisais un roman de Laurence Peyrin dont j'entends beaucoup parler mais que je n'avais pas encore eu l'occasion de lire

Gloria Mercy Hope est une jeune femme qui a plutôt bien réussi dans la vie. Elue miss Floride en 1952, celle que tout le monde surnomme "Ma Chérie" va devenir le symbole de la beauté, de la féminité et faire tomber toutes les têtes sur son passage. Durant dix ans, elle mène la belle vie avec son amant Gerry Grayson, magnat de l'immobilier qui lui permet d'avoir un train de vie très confortable. Vêtements de couturier, bijoux de luxe, soirées dans des bars et restaurants luxueux ... Gloria se contente de profiter de l'argent de son grand amour jusqu'au jour où tout son monde s'effondre. En effet, Gerry (alias G.G.) est arrêté pour escroquerie envers des clients fortunés et finit derrière les barreaux. Gloria qui ne vivait que par et pour lui ne sait plus quoi faire de sa vie, d'autant plus qu'elle traîne avec elle un secret honteux. Obligée de retourner vivre chez ses parents car n'ayant plus ni toit ni argent, la jeune femme qui entame une longue et douloureuse descente aux enfers alors qu'elle a tout perdu va faire la rencontre d'un homme noir, Marcus, dans un bus. Ce dernier part de rien, dans l'Amérique conservatrice et raciste des années 60 et se bat quotidiennement pour ses droits et sa liberté. Alors que Gloria l'autorise à s'asseoir à côté d'elle, leurs destins vont s'en trouver bouleverser !

Ce roman est un petit bijou qui se lit extrêmement vite (je l'ai dévoré en quelques heures). La plume de l'auteure est très particulière car elle alterne franc parler et douceur. J'ai détesté le personnage de pimbêche hautaine de Gloria au début et pourtant elle a fini par me toucher au point que je m'y suis attachée au fur et à mesure de ma lecture. Son changement radical de personnalité y est évidemment pour beaucoup mais là encore le style d'écriture de l'auteure a joué car elle l'a changé au fur et à mesure que le personnage évoluait dans sa vie.

Je regrette qu'il n'y ait pas eu quelques chapitre supplémentaires mais vraiment je chipote !

=> Une citation qui m'a marquée : "Rien n'atteint Miami. C'est un paradis protégé des dieux." (page 172)

Signes intérieurs de richesse

Rachel VANIER

Editions NIL

Parution : mars 2020

Ma seconde lecture du mois m'avait gentiment été envoyée par les éditions Nil et lorsque je l'ai reçue j'ai immédiatement été en admiration devant la couverture. Je sais c'est rose, il m'en faut peu mais que voulez-vous Je ne connaissais pas du tout l'auteure ni le roman du coup je me suis totalement laissée surprendre !

Anita est une jeune femme tout ce qu'il y a de plus normal. Elle a des rêves plein la tête et pour avoir l'opportunité d'en réaliser quelques uns elle décide d'intégrer la prestigieuse école de Sciences Po Paris, malgré son coût exorbitant à l'année. Arrivée dans la capitale, tous ses rêves s'effondrent. Son studio "de rêve" ressemble à un placard à balais digne d'Harry Potter, ses amis de Sciences Po ne sont que des bourgeois prétentieux, son petit ami l'a larguée et elle se retrouve avec pour seule compagnie Rémi, son ami imaginaire. En plus de tout ça Anita est fauchée, comme les blés, elle qui aurait pourtant bien besoin d'argent pour se sortir de tout ça. Diplômée et avec un premier emploi très mal payé de cheffe de projets dans un laboratoire d'idées, la jeune femme prend une décision : elle veut devenir riche coûte que coûte. Et pour cela elle est prête à tout ! Participer à un jeu télévisé stupide, jouer au loto, épouser un millionaire, ou encore devenir ami avec un geek célèbre pour se former sur les cryptomonnaies et investir là-dedans. Mais la quête de l'argent vaut-elle tous ces sacrifices ? Anita est-elle vraiment prête à tout pour quelques euros ? Je vous laisse lire le roman pour le savoir

Ce roman dévoré en quelques heures a été un très beau coup de coeur ! Mi comédie mi satire, c'est un véritable ovni dans ma bibliothèque je vous le dis. La plume de l'auteure est incisive, on rit à n'en plus pouvoir et surtout on se rend compte qu'on a TOUS un petit quelque chose d'Anita en nous. Je me suis beaucoup attachée à son personnage et j'ai eu énormément de mal à lâcher le roman une fois refermé. J'ai appris beaucoup de choses au sujet des cryptomonnaies et je remercie l'auteure d'avoir osé s'attaquer à un sujet aussi tabou que celui de l'argent. D'autant plus qu'elle dénonce tout ce milieu et glisse une superbe morale à la fin de ce récit que je garderai longtemps en mémoire

=> Une citation qui m'a marquée : "Finalement, tout est une question de choix : si l'on ne veut pas être esclave de ses désirs, alors il faut choisir leur direction." (page 159)

Et que ne durent que les moments doux

Virginie GRIMALDI

Editions FAYARD

Parution : juin 2020

Depuis que j'ai découvert la plume de Virginie Grimaldi l'année dernière je me réjouis à chacun de ses nouveaux romans ! Celui-ci n'a pas fait exception à la règle et d'autant plus avec une couverture aussi belle et douce Le titre du roman est tiré de la chanson "Osez Joséphine" d'Alain Bashung si jamais vous vous posiez la question

On suit Lili, une jeune maman qui vient de donner naissance à une petite fille arrivée beaucoup trop tôt. Ses jours sont en danger et la mère comme la fille doivent rester bien plus longtemps que prévu à l'hôpital au service de néonatalogie. Comment devient-on mère quand on a tout à apprendre et que rien ne se passe comme prévu ? Quand le bébé que vous venez de mettre au monde peut vous être enlevé aussi vite qu'il est arrivé ? En parallèle nous suivons Elise, une maman en "fin de carrière" qui a la cinquantaine et qui voit ses deux grands enfants Charline et Thomas prendre leur indépendance. Elle se retrouve toute seule avec Edouard, le chien de son fils, elle qui a vu son mari partir pour une autre il y a quelques années en arrière. Comment redevient-on une femme quand on a passé les vingt dernières années de sa vie à ne vivre que pour le bonheur de sa progéniture ? Comment réapprendre à s'apprivoiser quand on s'est pendant trop longtemps mise de côté ? C'est à ses questions que l'auteure va répondre dans ce roman qui alterne deux histoires bouleversantes de femmes qui vont devoir faire de nouveaux apprentissages de vie, chacune en sens inverse.

Ce roman est un petit bonbon qu'on dévore avec plaisir entre deux larmes et deux fou rires ! Bien que je ne sois pas maman ces deux histoires ont réussi à m'émouvoir au pus haut point, me rappelant tantôt ma maman et tantôt l'une de mes mamis (qui s'appelle Lilil aussi ). Je me suis moi-même surprise à avoir des points en commun avec le personnage d'Elise qui n'a pourtant pas du tout mon âge et je pense que c'est ce qui arrivera à tout ceux qui liront ce roman. Vous vous reconnaîtrez ou vous reconnaîtrez à coup sûr l'un de vos proches à un moment du récit. C'est un roman qui parle à tous, peu importe votre âge et votre situation (maman ou non). Il évoque certes le thème de la maternité mais également d'autres thèmes tels que la peur, l'acceptation de soi, la solitude, l'affirmation de soi ... Des thèmes universels que Virginie réussit à aborder avec brio en y glissant sa touche d'humour traditionnelle qui me plaît à chaque fois. Certaines répliques mériteraient des sketchs télévisés haha

Ce n'est pas une critique négative vis-à-vis du roman mais un point m'a dérangé en lisant : le chien Edouard. C'était le chien de Thomas le fils d'Elise, qui voulait à tout prix l'adopter lorsqu'il était plus jeune. Maintenant qu'il quitte le nid il laisse le chien à sa mère, rendant l'animal malade et limite dépressif tant il s'était attaché à son maître. J'ai trouvé ça juste horrible et c'est malheureusement souvent ce qui se passe surtout en été. Dès qu'une situation change ou devient un peu compliqué les animaux en sont les premières victimes et se retrouvent délaissés ou abandonnés. Ça m'a sincèrement fait mal au coeur !

=> Une citation qui m'a marquée : "Les livres sont le meilleur moyen de s'envoler vers d'autres vies, quand la sienne est trop lourde." (page 170)

Frieda

Annabel ABBS

Editions HERVE CHOPIN

Parution : mai 2020

On poursuit avec un roman que j'avais reçu des éditions Hervé Chopin et que je me réjouissais de lire rien qu'en regardant la couverture. Il s'agit d'une biographie romancée de Frieda, la femme qui inspira le roman "L'amant de Lady Chatterley", que je n'avais pas lu et dont je n'avais jamais vu le film.

Frieda Weekley est une allemande née baronne von Richthoffen, qui a épousé un professeur linguiste anglais alors que sa famille aurait préféré qu'elle choisisse un homme de sa condition. L'amour étant plus fort que les conventions pour la jeune femme, elle a tout plaqué pour déménager avec lui à Nottingham où elle l'épousera avant de donner naissance à trois enfants : Monty, Barby et Elsa. Les années ont passé et Frieda s'ennuie de plus en plus dans son quotidien et surtout dans son mariage, son mari ne la touchant plus et ne la faisant pas participer à ses découvertes linguistiques alors qu'elle rêverait d'en apprendre plus à ce sujet. Une discussion avec sa méchante soeur Nusch va venir bouleverser ses croyances et sa vie. En effet cette dernière qui se moque ouvertement du chagrin de sa soeur va lui faire part de ses voyages en Allemagne et notamment à Munich, où un nouveau mouvement de libération sexuelle et intellectuelle est en train de se créer et où elle fréquente un amant. Frieda se trouve évidemment choquée car sa soeur est mariée, mais l'idée va progressivement germer dans sa tête et elle va décider de l'accompagner un jour à Munich. Elle y fera la rencontre du docteur Otto Gross, autrichien proche de Sigmund Freud et fondateur du mouvement érotique de l'époque, qui va lui faire découvrir ce qu'est l'émancipation de la femme et avec qui elle va entamer une liaison secrète. Forte de cette nouvelle liberté et se sentant plus belle et femme que jamais, Frieda ne va pas s'arrêter en si bon chemin et va enchaîner les aventures avec des hommes, délaissant de plus en plus sa famille et ses enfants qui ne se doutent de rien, jusqu'à l'arrivée d'un certain Lorenzo ... Cet écrivain maudit en panne d'inspiration va stopper la jeune femme dans ses aventures, lui promettant monts et merveilles alors qu'il est sans le sou. Cela marquera le début de la descente aux enfers de Frieda

Ce roman que je ne me serai probablement pas acheté de moi-même (je suis honnête) m'a juste scotchée. Bien que je ne valide pas tous les choix de Frieda qui a quand même tout plaqué et abandonné ses enfants, je me suis surprise à comprendre certains de ses choix et à m'attacher à elle. Le roman qui contient certes certaines scènes érotiques n'a pourtant rien d'un roman à la "50 nuances de Grey" puisque tout est écrit avec poésie et amour, rendant le tout très beau et agréable à lire. J'ai aussi bien aimé le langage un peu soutenu mais à la fois très actuel de cette baronne pas comme les autres au fort tempérament et j'ai pu en découvrir plus sur la place de ces femmes muses de l'époque qui étaient indispensables aux travaux de recherche et d'écriture des hommes, qui finalement ne seraient pas allés bien loin sans elles. Après avoir lu cet ouvrage je pense lire un jour "L'amant de lady Chatterley" ou au moins regarder le film afin d'en savoir encore plus sur l'histoire de Frieda et Lorenzo

=> Une citation qui m'a marquée : "Quand on a vécu avec un artiste, les autres hommes sont extrêmement ennuyeux." (page 424)

La cité perdue du dieu singe

Douglas PRESTON

Editions J'AI LU

Parution : mars 2020

On passe à une lecture "so jungle" avec ce récit d'aventures signé par le journaliste du New Yorker Douglas Preston (qui travaille aussi pour National Geographic), qui m'a été envoyé par les éditions J'ai Lu juste après le confinement

Ce récit qui s'étale entre 2013 et 2016 raconte l'incroyable expédition à laquelle a participé l'auteur et qui lui a permis de se rendre dans l'une des jungles les plus sauvage et hostile du monde : la jungle de la Mosquitia au nord-est du Honduras. Une jungle qui abrite les espèces animales les plus dangereuses et mortelles pour l'Homme et qui fait parler les explorateurs et archéologues du monde entier depuis des centaines d'années pour les mythes et légendes qui l'entoure. En effet cette jungle abriterait les vestiges d'une ancienne civilisation d'Amérique appelée la cité blanche ou cité du dieu singe en référence aux très nombreuses croyances autour de dieux à l'apparence de singes. Le conquistador Cortés ou encore Christophe Colomb évoquaient cette cité sans pour autant que l'on ait la preuve qu'ils y étaient réellement un jour. Cela a évidemment attiré bon nombre de passionnés d'histoires et de civilisations anciennes désireux d'être les premiers à fouler le sol de cette cité au 21ème siècle. Malheureusement sa dangerosité, ses difficultés d'accès et le fait qu'elle soit entourée de petits villages aux mains des narco-trafiquants a fait que personne n'a pu se rendre sur place ... Personne jusqu'à Douglas Preston, l'armée et une équipe de chercheurs ! L'auteur nous raconte leur épopée, comment ils se sont préparés à l'expédition, comment se sont déroulés les fouilles sur place et dans quel état ils sont revenus à la civilisation ...

Ce récit d'aventures m'a vraiment sortie de ma zone de confort habituelle en lecture. Petite j'étais passionnée d'archéologie et de paléontologie et je regardais avec grand plaisir des films tels qu'Indiana Jones et Jurassic Park. Je m'y serais crue en lisant tant l'auteur a réussi à retranscrire l'ambiance, les bruits et la chaleur étouffante de la jungle hondurienne au travers de son texte. J'ai appris énormément de choses sur le Honduras, sa culture, ses mythes et légendes et surtout sa faune et flore assez incroyables ! Ce récit est très orienté écologie et préservation (de la faune, de la flore, mais aussi du patrimoine) et permet vraiment de se rendre compte des dégâts provoqués par la mondialisation et la déforestation.

J'ai trouvé qu'il y avait peut-être un peu trop de données chiffrées par moments ce qui ne plaira clairement pas à tout le monde, mais j'aurai surtout préféré plus de détails sur l'expédition en elle-même et moins sur l'avant et l'après qui au final prennent plus de place dans l'ouvrage. Je ne sais pas si c'est voulu ou si l'auteur n'avait juste rien d'autre à ajouter mais ça m'a un peu frustrée. Ce sont évidement des détails et le tout reste passionnant, mais j'aurai rajouté des pages sur l'expédition !

=> Une citation qui m'a marquée : "Dans les sols acides de la forêt tropicale, aucun déchet organique ne survit, pas même les ossements des morts." (page 258)

Chambre 128

Cathy BONIDAN

Editions POINTS

Parution : juin 2020

Je vous l'avais dit en début d'article c'était vraiment le mois des réceptions livresques et cette nouvelle lecture en faisait également partie Je n'avais jamais lu de roman de Cathy Bonidan mais j'en entendais beaucoup de bien et je pense que je me serai laissée tenter de moi-même en librairie si j'étais tombée sur cet ouvrage. La couverture est très mystérieuse vous ne trouvez pas ?

On part direction la Bretagne où Anne-Lise s'apprête à passer de courtes vacances à l'hôtel Beau Rivage. On lui attribue la chambre 128 qui va marquer un tournant dans sa vie. En effet, elle va découvrir caché dans le tiroir de sa table de nuit un manuscrit probablement oublié par les précédents occupants de la chambre. Curieuse et amoureuse de littérature, elle va évidemment se plonger dans la lecture de cet ouvrage dont elle ignore l'identité de l'auteur. Bouleversée et transformée par sa lecture, elle s'empresse de vouloir envoyer le manuscrit à son auteur qui, elle en est persuadée, doit vouloir le retrouver. Elle trouve une adresse sans prénom ni nom entre deux pages et lui envoie, accompagné d'une lettre précisant sa démarche. L'auteur lui répond qu'il apprécie son geste et qu'effectivement il rêvait de remettre la main sur ce manuscrit qu'il avait perdu trente-trois ans plus tôt lors d'un séjour au Canada, mais qu'il est surpris car il n'avait pas rédigé de fin à ce roman qui maintenant en a une ... Comment ce manuscrit a pu se retrouver en Bretagne alors qu'il avait été perdu au Canada et qui s'est permis de lui trouver une fin ? C'est ce que Anne-Lise accompagnée de son amie bretonne Maggy vont tenter de découvrir en écrivant à toutes les personnes passées par la chambre 128 et susceptibles d'avoir rédigé cette fin

Quelle surprise de me retrouver face à un roman épistolaire ! J'en lis peu car ce n'est pas mon style de prédilection, mais celui-ci m'a réconciliée avec le genre. Mi feel-good mi roman d'enquête il se lit très rapidement et on s'attache à tous les personnages qui heureusement ne sont pas aussi nombreux que dans "Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" mentionné sur le bandeau en couverture. J'ai ri, j'ai (un peu) pleuré et j'ai pris plaisir à dévorer ces échanges de lettres nous amenant de pays en pays et de personnages en personnages comme si nous faisions nous aussi partie de l'enquête. Je vous le recommande vivement !

=> Une citation qui m'a marquée : "Il y a parfois une évidence entre un livre et un lecteur, celle-ci ne peut pas être due au hasard." (page 70)

La vie rêvée des chaussettes orphelines

Marie VAREILLE

Editions CHARLESTON POCHE

Parution : mai 2020

J'avais gagné ce roman à la couverture ultra pétillante et colorée à l'occasion d'un concours organisé par l'auteure et je me réjouissais d'autant plus que je n'avais encore jamais lu aucun de ses romans (seulement une nouvelle à Noël dernier avec la team Rom Com) Je vais être honnête je voulais me l'offrir l'année dernière en broché mais impossible de le trouver il était en rupture de stock dans toutes les librairies où j'allais, si bien que je me suis dit que j'allais attendre le poche l'année suivante. C'est chose faite et en faisant des économies puisque je l'ai gagné du coup ! Je l'ai lu en lecture commune avec ma copine @amoureuse_des__livres pour qui c'était également le premier roman de l'auteure.

Alice est une jeune femme presque comme les autres, les crises d'angoisse, les tocs et les addictions aux médicaments en plus. Américaine, elle débarque dans la capitale française pour se délester d'un passé un peu trop encombrant et redémarrer une nouvelle vie à 0, loin de tous ses repères. Son premier objectif est évidemment de trouver un travail et c'est ce qu'elle va obtenir au sein d'une start-up quelque peu étrange appelée EverDream, dont le jeune PDG qui n'en est pas à son premier coup d'essai en terme d'entrepreneuriat a pour objectif de réunir toutes les chaussettes dépareillées de par le monde sur une application mobile. Embauchée pour un poste bien en-dessous de ses compétences, Alice va devoir apprendre à se lier à de nouvelles personnes. Un pari difficile pour elle qui a plutôt pour l'habitude de fuir tous ceux qu'elle croise et de ne surtout pas s'attacher à eux par peur de souffrir. D'autant plus que son passé semble vouloir resurgir de l'autre côté de l'océan ...

On est encore sur un très joli coup de coeur livresque avec ce roman aussi triste que pétillant. Les thèmes abordés tels que l'alcoolisme, la dépendance aux médicaments, la perte d'un proche ou encore la dépression sont durs et pourtant l'auteure réussit au travers de sa plume à rendre le tout aussi beau que poétique. Mention spéciale pour son imagination débordante à laquelle on a le droit tout au long du roman et surtout à la fin que je n'imaginais pas du tout comme ça ! Je ne suis même pas déçue car je me dis que finalement l'auteure avait juste encore plus d'imagination que moi au moment où je lisais haha

=> Une citation qui m'a marquée : "J'aime les gens bavards. Ils se chargent toujours de cette tâche épuisante de faire la conversation à ta place." (page 77)

Après le jour

Christophe MOLMY

Editions LA MARTINIERE NOIR

Parution : mai 2020

Il fallait quand même que je lise un roman policier ce mois-ci et c'est le troisième roman de Christophe Molmy (auteur que je ne connais pas du tout) que j'ai choisi. Je l'avais reçu dans le cadre de l'opération Club Sang organisée par Be Polar et pour laquelle j'ai donc rédigé ma toute première chronique. J'en profite d'ailleurs pour vous annoncer par ici que j'ai été sélectionnée pour devenir membre VIP (enquêteur Sherlock Holmes) Je me réjouis de vivre cette nouvelle aventure que je vais partager avec ma copine @meslivresdepoche avec qui j'ai justement lu ce roman en lecture commune.

On suit François Légal, un délinquant récidiviste qui est actuellement détenu dans un quartier d'isolement. N'en pouvant plus de cet enfermement beaucoup trop long et à deux doigts de devenir fou, il ne rêve que d'une chose : retrouver son grand amour Diane qui l'attend dehors. Une idée lui vient alors en tête : il va trahir "les siens" pour s'en sortir. C'est ainsi qu'il va proposer à la police son aide et de précieuses informations sur un groupe de cambrioleurs de bijouteries en tant qu'indic. Il va ainsi devoir apprendre à travailler avec la police qu'il voyait jusque-là d'un mauvais oeil de l'autre côté des barreaux et notamment avec Coline Lafleur, une jeune femme timide et réservée qui vient de rejoindre la brigade. Cette dernière ne va d'ailleurs pas le sentir dès le début ... Lorsque les recherches sur le gang de cambrioleurs se transforme en alerte pour disparition d'enfants, les plans de François sont mis à rude épreuve et l'adaptation devient sa force principale pour ne pas se faire démasquer du gang qu'il a infiltré.

Ce roman qui a été rédigé par un auteur-flic est criant de réalisme et se lit assez facilement. Cependant c'est vraiment tout ce que j'ai de positif à dire dessus puisque je n'ai commencé à apprécié l'histoire qu'à partir du chapitre 28 et le début de l'intrigue autour de l'enlèvement d'un enfant ...

L'intrigue met beaucoup trop de temps à démarrer ce qui est assez étrange pour un polar, l'auteur nous parle de personnages décédés et d'enquêtes passées dans des précédents romans sans nous les expliquer en deux mots (j'étais bien perdue ...) et l'utilisation d'un jargon policier que je ne connaissais pas et qui n'était pas toujours expliqué m'a pas mal freinée. C'est donc un avis en demie-teinte car la première partie m'a beaucoup déçue et la seconde (bien que plus intéressante) n'a pas réussi à sauver le tout selon moi.

=> Une citation qui m'a marquée : "La vérité avait un goût répugnant, encore plus infect que tous les mensonges." (page 199)

Le Secret d'Helena

Lucinda RILEY

Editions CHARLESTON

Parution : novembre 2019

On poursuit avec un roman un peu moins récent mais que j'ai eu la chance de recevoir en juillet de la part de la maison d'éditions Charleston pour mon plus grand plaisir ! Il s'agit d'un roman de Lucinda Riley que je n'avais jamais réussi à acheter tellement il était rare c'est fou Lorsque l'on m'a proposé de m'envoyer un roman de l'auteure au choix je n'ai pas hésité longtemps vous vous en doutez.

On s'envole direction la belle et chaude île de Chypre, au large de la Grèce, où Helena, son mari William et leurs trois enfants Immy, Fred et Alex vient séjourner pour des vacances. En effet Helena vient d'hériter de son parrain Angus tout juste décéder sa superbe maison appelée Pandora. Un petit paradis sur terre près des champs de lavande, des oliviers et des vignes et avec vue sur la mer d'Emeraude. Il n'en fallait pas plus pour que toute la petite famille se retrouve là le temps d'un été. Un été qui va les bouleverser et plus particulièrement Helena qui va tomber nez à nez avec Alexis, son premier amour rencontré il y a vingt-quatre ans et qu'elle n'avait jamais revu depuis. Alex qui ignore l'identité de son père ne voit pas cet homme d'un bon oeil et n'hésite pas à le faire savoir à son journal intime qu'il va rédiger tout au long de l'été et que l'on va suivre en alternance, un chapitre sur deux, avec le récit. Lorsque le poids des secrets du passé devient trop lourd à porter, il est parfois nécéssaire de laisser la boîte de Pandore s'ouvrir ... pour le meilleur ou pour le pire

J'ai passé un excellent moment en lisant ce roman qui m'a rappelé des vacances à Chypre en famille il y a quelques années ! Comme toujours Lucinda Riley décrit avec précision tous les lieux et décors si bien que l'on s'y croirait et on sent presque les odeurs de lavande et d'olive en tournant les pages Je me suis attachée à tous les personnages et notamment à Immy et Alex, deux des enfants d'Helena. Les deux ont un humour incroyable et j'ai beaucoup ri en lisant ! Le mélange d'amour, d'amitié, de trahison et de secrets de famille sur fond estival fait de ce roman une lecture parfaite pour l'été Même si Helena peut sembler agaçante de par ses secrets et mensonges vis-à-vis de ses enfants et de son mari, on comprend qu'il s'agit en fait simplement d'un énorme acte amour envers eux et cela nous fait pardonner ce comportement.

=> Une citation qui m'a marquée : "L'odorat était le plus puissant des sens pour évoquer un moment, une atmosphère." (page 28)

Je suis une viking

Andrew David MACDONALD

Editions NIL

Parution : mars 2020

Ma dernière lecture du mois de juillet et la seconde des éditions Nil m'a là encore marquée de prime abord par sa sublime couverture et par son titre des plus intrigant ! Il s'agit du premier roman de cet auteur canadien que je ne connaissais pas du tout.

On suit Zelda, une jeune femme de 21 ans qui habite un quartier populaire avec son frère Gert, sa seule famille. Sa mère qui est décédée d'un violent cancer buvait trop lorsqu'elle la portait et lui a transmis le syndrome d'alcoolisation foetale en cadeau de naissance ... Bien décidée à ne pas se laisser abattre par son handicap, Zelda fait tout pour vivre comme les autres filles de son âge. Elle a un petit ami avec qui elle rêve de passer l'étape supérieure, elle a des amis au centre social pour personnes handicapées, elle a un travail à la bibliothèque du coin et surtout elle a une passion : les vikings ! Une passion dévorante, si bien qu'elle est persuadée d'être une des leurs, n'hésitant pas à parler comme eux et à protéger sa tribu composée de Gert et de sa petite amie Kalash. Lorsqu'elle apprend que son frère s'est embourbé dans des histoires de drogue et d'argent avec un gang peu fréquentable, elle va décider de vivre son rêve en écrivant et en vivant SA légende, tels les vikings qu'elle adore. Mais lorsqu'on n'est pas tout à fait comme les autres, qu'on n'a pas la langue dans sa poche et qu'on a toujours été couvé, comment affronter le danger et l'ennemi , seule, sans perdre la face ?

Ce roman m'a bouleversée je suis passée par toutes les émotions ! J'ai (beaucoup) ri, j'ai pleuré et j'ai eu peur lorsque Zelda a eu affaire au gang. Le récit va crescendo et l'auteur réussit à ne pas tomber dans le pathos en faisant passer la jeune fille pour une victime qui subit des discriminations au quotidien. Au contraire il nous prouve que peu importe notre situation physique ou mentale on peut toujours tenter d'arriver à réaliser ses rêves si l'on s'accroche à quelque chose (ici les vikings). Les personnages sont extrêmement touchants et j'ai eu du mal à refermer le livre tant j'aurai voulu connaître la suite et l'avenir de Zelda

Le seul bémol est que le roman met un peu de temps à démarrer mais ce n'est qu'un petit détail !

=> Une citation qui m'a marquée : "Parfois, quand on se bagarre, ce n'est pas réellement pour la bagarre. Se bagarrer, ça peut aussi vouloir dire refuser d'abandonner." (page 294)

Lectures du mois : 10

Que de belles lectures en juillet comme vous avez pu le constater ! A part une petite déception j'ai pris plaisir à me plonger dans chacun de ces ouvrages qui mettent pour la majorité en avant des femmes fortes, chacune différemment !

On est donc sur un bilan plutôt varié en terme de types de lecture et dans la globalité je n'ai eu quasiment que des coups de coeur je suis très contente. Je tiens d'ailleurs encore à remercier toutes les maisons d'édition qui m'ont fait confiance. Recevoir des livres c'est une chose, mais en recevoir qui nous correspondent c'est encore mieux ! Et mon petit doigt me dit qu'il y a encore de très jolies réceptions livresques qui m'attendent ces prochains temps

Et vous, qu'avez-vous lu en juillet ? Certains de ces romans vous tentent ?

Je vous donne rendez-vous prochainement pour un nouvel article et maintenant je vous laisse, mon challenge no buy qui a duré un mois est terminé et je vais foncer chez mon libraire pour me faire plaisir dès aujourd'hui

XXX

Cécilia ♡